C’est avec émotion que certains locataires ont dit au revoir à la Muraille de Chine jeudi dernier. En partenariat avec l’État, les collectivités et bailleurs sociaux, un grand chantier de déconstruction a débuté à Saint-Jacques. Les différents acteurs estiment que les logements ne répondaient plus aux normes et aux attentes des occupants. Construit dans les années 1960, l’immeuble comptait 354 logements. Pour le maire de Clermont-Ferrand, Olivier Bianchi, la Muraille de Chine marque la fin d’une ère. "C’était un paysage urbain qui a marqué les Trente Glorieuses entre les années 1950 et 1970. C’est à ce moment-là que la Ville de Clermont-Ferrand a accueilli 50 000 habitants en plus". Un nouveau chapitre se tourne pour le quartier Saint-Jacques.